● Théâtre de la Porte Saint Martin : manuscrit 4p "Note relative à M. Marc FOURNIER ●
Jean Marc Louis Fournier, dit Marc Fournier, né le 23 novembre 1815 à Genève et mort le 4 janvier 1879 à Saint-Mandé, est un dramaturge, acteur et directeur de théâtre français d'origine suisse.
Grand format 23x36cm - pliure centrale (=sera envoyé plié en 2)
Biographie de Marc Fournier, devenu Directeur du théâtre de la Porte Saint Martin en 1851
Non signée
Bel état de conservation.
Envoi soigné / protégé.
Informations complémentaires concernant Marc FOURNIER :
Marc Fournier est issu d'une famille de protestants éloignée de France par la révocation de l'édit de Nantes1. Il suit des études les plus complètes dans cette ville qu'il doit quitter, en 1838, après avoir pris part à la tentative ratée de soulèvement lancée par l’ancien général français napoléonien Gerolamo Ramorino, sous les ordres de Giuseppe Mazzini2,3.
Arrivé à Paris vers 18384, il se consacre au journalisme, écrivant successivement dans Le Globe, Le National, Le Commerce et Le Capitole1. Il collabore surtout activement à l'ancien Figaro sous la direction d’Alphonse Karr, au Satan et au Corsaire-Satan qui les remplacent1. En 1847, il fait partie de la rédaction de la Presse qu'il quitte, en 1848, pour le quotidien bonapartiste la Liberté1. Dans L'Artiste, il rédige des articles de critique littéraire 1, mais également des nouvelles et des romans en feuilletons, qui ont obtenu de grands succès5.
Marc Fournier se tourne alors entièrement vers le genre dramatique1, seul ou en collaboration avec Adolphe d'Ennery, Henri de Kock, Eugène de Mirecourt ou Théodore Barrière, avec les Libertins de Genève, qui est un demi-succès ou Paillasse, dont le succès sera entier, surtout grâce à Frédérick Lemaître dans le rôle-titrea. En juillet 1851, il succède à Jean Marie Cournier (d) Voir avec Reasonator au poste de directeur du théâtre de la Porte-Saint-Martin, qu'il ne cesse d'administrer avec succès, privilégiant désormais la mise en scène aux dépens des frais de production6, malgré de nombreuses contestations avec les auteurs et les artistes1. En 1854, des réclamations contre la représentation de ses propres pièces sur son théâtre sont portées devant le comité de la Société des gens de lettres et entraine, pour les directeurs en général, la suppression formelle du droit de faire passer, même en cas urgent, leurs propres œuvres1.
En 1870 il rédige le feuilleton dramatique du Centre gauche7. Ses principales œuvres dramatiques sont les Libertins de Genève (1848); le Pardon de Bretagne (1849) ; les Nuits de la Seine (1852) ; les Chercheurs d'or de Sacramento, avec Paul Duplessis ; Paillasse avec Adolphe d'Ennery ; Manon Lescaut, avec Théodore Barrière ; la Bête du bon Dieu, avec Adrien Decourcelle (1849-1854) tous drames en cinq actes, joués à la Gaîté et à la Porte-Saint-Martin ; la Danse des écus (1849), vaudeville en un acte, avec Henri de Kock ; Madame de Tencin avec Eugène de Mirecourt, comédie représentée au Théâtre-Français8.
En dehors du théâtre, il publie : Russie, Allemagne et France, révélations sur la politique russe, d'après les notes d'un vieux diplomate (1844, in-8º) ; Madame de Tencin (1847, 2 vol. in-8º), roman, avec Eugène de Mirecourt ; une pièce de vers intitulée la Marche triomphale (29 décembre 1855)9. Il a également collaboré à la Grande Ville, nouveau tableau de Paris9.
Il publie en 1875, dans le Petit Journal, un grand roman intitulé Les Treize Étoiles dont le sujet est la guerre d'indépendance américaine7.
Après avoir mené le théâtre de la Porte-Saint-Martin à la faillite, par son luxe de décor et de mises en scènes, il tente sans succès de reprendre la plume6. À sa mort d’un emphysème compliqué d’asthme10, il est inhumé, le 8 janvier, au cimetière Nord de Saint-Mandé11, où se sont exprimés Ludovic Halévy et Félix Jahyer, au nom de la Société des gens de lettres, à laquelle il appartenait. L’assistance comptait beaucoup de directeurs de théâtres de Paris, entre autres, Victor Koning, Henri Larochelle, Louis Cantin, Eugène Ritt, Victor Franconi, Gustave Harmant, André Péragallo (d) Voir avec Reasonator, Albéric Second, Labiche, Henri Delaage, Roger de Beauvoir, Alphonse de Launay, Léonce Dupont, Jules Lermina, Manoël de Grandfort, Aymar-Dignat10. Il avait épousé, en 1846, l’actrice et dessinatrice Delphine Baron qui, bientôt séparée judiciairement de lui, en septembre 18561, a ouvert un magasin de costumes
Source : wikipedia
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