La relation entre les deux comédiennes et amies Sarah Bernhardt et Marie Colombier n'avait jamais été sans nuages. Jalousies et concurrences diverses en eurent finalement raison. Après un premier ouvrage vengeur, Le voyage de Sarah Bernhardt en Amérique, l'auteur assène ici le coup de grâce. Elle dévoile les coulisses surprenantes de la vie de la tragédienne, avec une vindicte peut-être justifiée, mais qui ne la fait pas non plus sortir grandie de la bataille.
Marie Colombier, amie de longue date de la comédienne publia cette virulente satire des suites d'un voyage entrepris de concert avec elle en Amérique. Elle y dépeint ici une Sarah Bernhardt décadente trouvant la mort consécutivement à un abus d'absinthe. Alors qu'elle mourra quatre décennies plus tard !
Une anicroche entre les deux ''amies'' explique ce portrait au vitriol, lequel valut à son auteur une condamnation pour outrage aux bonnes moeurs.
"L'auteur de cet ouvrage, poursuivi pour outrages aux bonnes mœurs, a comparu le 26 mai 1884 devant la Cour d'assises de la Seine, et a été condamné à trois mois de prison et 1000 francs d'amende. Le volume a été saisi par ordre de la Cour et a été remis plus tard en vente avec la suppression des passages incriminés"
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