ANNEE 1820
FORMAT A4
A ETE PLIE
DOCUMENT COMPLET MANUSCRIT SUR 20 PAGES
MAITRE EMILE JACQUES PERES NOTAIRE A ALIAS
ACTE DES 8 ET 9 JUILLET 1852
VOIR HISTORIQUE DE CETTE CONCESSION
SONT CITES DANS CET ACTE
la succession de Monsieur Jean François DAUTUN
la Compagnie Argentifère de VIALAS et VILEFORT (Lozère)
Monsieur Jean Jacques Auguste DUMAS
Monsieur Adolphe GUIBAL
La Compagnie des Houillères de la Grand4 Combe
RARE DOCUMENT HISTORIQUE MINES CEVENNES
VOIR HISTORIQUE
HISTORIQUE
SOURCES
https://www.geolales.net/Dumas-pdf/tome3_chapitre2b.pdf
DOCUMENT TRES S COMPLET / EXTRAIT
N° 10. - Concession de Portes et Sénéchas
Cette concession a été accordée par ordonnance royale du 3
juillet 1822 aux sieurs André-Jean-François d'Autun ; JeanPlacide
Dumas ; Auguste Soustelle ; Alexis Bondurand ; François
Dumazert ; François-Robert Devèze, du Vern ; Antoine Bouziges,
des Blachères,
Sur une étendue de 9 kilomètres carrés et 8 hectares, se
délimitant de la manière suivante :
Au Midi du château de Portes, à l'angle Nord de la
Valoussière ;
Au couchant de l'angle Nord de la Valoussière, à l'angle
Sud de la Jasse ;
Au Nord de l'angle Sud de la Jasse, à l'angle Sud du
Palanquis, et de ce point à l'angle occidental de Cornac ;
Au levant de l'angle occidental de Cornac, au château de
Portes point de départ.
Il est à remarquer que quelques-uns des points indiqués cidessus,
qui se trouvaient alors dans la commune de Sénéchas,
dépendent aujourd'hui de la commune de Chambon, ces localités
ayant été détachées de la commune de Sénéchas et érigées en
commune en 1839, sans rien changer aux limites de la commune
de Portes.
Diverses mutations ne tardèrent pas à survenir dans le
personnel des sept concessionnaires primitifs. Nous avons vu, en
traitant de la formation de l'ancienne société des mines de houille
d'Alais fondée au commencement de l'année 1818, comment dix
vingt-quatrièmes de cette concession (par le fait des ventes
opérées par les sieurs Bouziges, Soustelle et Bondurand) passèrent97
entre les mains de cette Société et par suite à la Société houillère
des mines de la Grand’Combe, le 27 juillet 1837, les quatorze
vingt-quatrièmes continuant à rester la propriété des quatre autres
concessionnaires.
Par un jugement du tribunal civil d'Alais rendu le 6 janvier
1848, la Société existante pour l'exploitation de la concession
houillère de Portes et Sénéchas fut déclarée dissoute, et la
licitation prescrite aux formes de droit.
Après un arrêt confirmatif du 9 juillet 1849, rendu par la
Cour d'appel de Nimes, l'adjudication publique de cette
concession fut prononcée en faveur de M. Nicolas Dudot,
ingénieur civil et propriétaire, demeurant à Paris, moyennant le
prix de 170,000 francs.
NOTA : c'est sur la base de cette décision judiciaire que le Notaire a établi l'acte des 8 et 9 juillet 1852
Le 16 septembre 1850, par devant Me Watin et son
collègue, notaires à Paris, il est formé une société pour
l'exploitation de cette concession entre MM. Verrue, Werbrouck
et Dudot, en nom collectif, et en commandite à l'égard des
personnes, simples preneurs d'actions, sous la raison sociale
Dudot-Werbrouck et compagnie.
Le capital social fut fixé à 2,000,000 de francs, représentés
par 2,000 actions de 1,000 francs chacune, et la durée de la société
fut fixée à cinq années par le même traité.
Un ou deux ans après (15 septembre 1852), cette société
prend pour raison sociale Émile Verrue et compagnie.
Enfin, le 24 avril 1854 elle est dissoute en assemblée
générale, et M. Lepelletier en est nommé le liquidateur.
Plus tard, MM. Paultre et Domairan lui sont adjoints au
même titre.
Enfin les mines de Portes et Sénéchas sont achetées le 14
octobre 1854 par M. G. Mirès au prix de 2,500,000 francs, et une
nouvelle société est instituée par acte reçu Me Gossard, notaire à.
Paris, le 6 novembre 1854 sous la raison sociale G. Mirès et
compagnie.
Depuis cette époque, cette société a exécuté dans la
concession de nombreux travaux intérieurs et extérieurs sous
l'habile direction de M. Henry de Reydellet, et l'on petit dire que98
l'exploitation sérieuse de cette concession ne date en réalité que de
cette époque.
Un chemin de fer à section moyenne (1m10), avec wagons
contenant 3 à 4 tonnes, mit le fond de la vallée de l'Oguègne et les
principales mines en communication avec la station de la Levade
au moyen de deux plans inclinés ascendants avec machines fixes,
et de deux plans inclinés bis-automoteurs analogues à ceux que
nous avons décrits (page 93) précédés de leurs libres parcours.
Les difficultés étaient beaucoup plus fortes pour une charge
quadruple ; elles ont été heureusement résolues, et cette voie a
permis l'écoulement journalier de 6 à 700 tonnes sur Alais, au prix
de 3 francs, alors que par charrettes la dépense était de 8 francs.
Le parcours total d’un wagon plein pour rejoindre la voie
de la Levade était d’environ 9 kilomètres ainsi décomposés :
Hauteurs
correspondantes
Plan incliné ascendant de Pourcharesse
avec moteur à vapeur
410,00 + 80m00
Palier intermédiaire, avec légère
pente
324,40 - 1 00
Plan incliné ascendant de Peyreral,
avec moteur à vapeur
904,00 + 188 00
Palier 63.60 » »
1re voie de libre parcours par la
gravité
2252,00 - 29 00
Plan incliné bis - automoteur des
Pinèdes
529.00 - 161 00
2ème voie de libre parcours par la
gravité
2699.00 - 30 00
Plan incliné bi-automoteur du
Simonet
585.00 - 170
Palier d'arrivée 70,00 » »
Gare des Luminières (transbordement
en grands wagons)
290,00 - 2 50
Embranchement à grande voie relié
avec la Levade
900,00 - 12 50
Total 9006,00 99
L'ascension avec moteurs s'opérait ainsi sur une hauteur
cumulée de 267 mètres et la descente en libre parcours ou par
plans inclinés bis-automoteurs, sur 405 mètres ; la différence, 138
mètres, représente l'altitude de la vallée de l'Oguègne par rapport à
celle du Gardon dont la montagne des Pinèdes la sépare.
Les deux systèmes inférieurs du terrain houiller existent
seuls dans cette concession. L'étage charbonneux du système
inférieur y est très développé ; ses affleurements s'observent en
partie sur la rive gauche du ruisseau d'Oguègne, mais
principalement sur la rive droite où on les voit se rapprocher
graduellement en allant du Sud au Nord par un phénomène
inverse de celui qui s'est passé de la Grand'Combe à la Levade.
Là, le faisceau charbonneux s'est disséminé avec
augmentation des roches intercalaires ; ici, au contraire, il s'est
sensiblement rapproché avec augmentation de puissance.
Dans le tableau ci-dessous nous indiquons la série des
couches observées en commençant par le haut, entre l'étage stérile
de la montagne de Masse formant la base du système moyen et
l'étage stérile du système inférieur, étage traversé par le cours de
l'Oguègne avant sa jonction avec la Luech.
AUTRES SOURCES
https://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr
Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site mine de houille de la Croix de Poldie
localisation Languedoc-Roussillon ; Gard ; Portes
aire d'étude Gard
lieu-dit Portes (col de)
destinations successives maison
dénomination mine
parties non étudiées maison ; magasin industriel
époque de construction 2e quart 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Une couche de houille de plusieurs mètres d'épaisseur affleurant près du col de Portes est exploitée au 18e siècle par les fermiers du prince de Conti, marquis de Portes. Juillet 1822 : attribution de la concession de Sénéchas et Portes aux sieurs Dautun, Dumazer, Bondurand etc. L'entrée voûtée à grands claveaux de la galerie de la croix de Poldie située au bord de la grande route d'Alès au Puy est réalisée quelques années après elle et porte l'inscription de son nom sur la clef de l'arc. 1854 : création de la Compagnie de Portes et Sénéchas. Abandon entre 1855 et 1860 par suite de l'épuisement du petit gisement exploité par la galerie
description Côté sud bâtiment de forge et magasin à matériel en pierre et quelques briques, restauré en maison ; côté nord, fragment de la façade d'un autre bâtiment en pierre et encadrements en brique un peu plus récent ayant servi d'écurie et d'entrepôt de charbon
étages en rez-de-chaussée ; étage de soubassement
gros-oeuvre pierre ; moellon
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement charpente en bois apparente
typologie arc segmentaire
état restauré ; établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude repérage du patrimoine industriel
rédacteur(s) Wienin Michel
référence IA00128502
© Inventaire général
enquête 1989
date versement 1995/12/22
Contact service producteur
service producteur Région Languedoc-Roussillon - Service chargé de l'inventaire
Espace Capdeville - 417 rue Samuel Morse - 34 000 Montpellier - 04.67.22.86.86
AUTRES SOURCES
WIKIPEDIA
EXTRAIT
La ligne de chemin de fer bouleverse la donne[modifier | modifier le code]
Les moyens de transport ont toujours manqué7. Le charbon sort sur des sentiers muletiers et le trajet augmente son coût d'au moins 75 %. L'exploitation sera surtout stimulée dans les années suivant l'achèvement en 1839 de la voie ferrée de la Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gardentre La Grand-Combe et Beaucaire (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot, polytechnicien, qui est allé s’informer en Angleterre auprès de Robert et George Stephenson sur l’industrie ferroviaire. La gare de Ners, entre Nîmes et Alès, d’architecture en vogue à l’époque en Angleterre, n’est sans doute pas sans rappeler cette influence.
En 1828, la création des forges et fonderies de Tamaris, puis de la société civile de Rochebelle et Trélys aboutit en 1834 à l'absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour ses usines, tandis que la compagnie des mines de la Grand-Combe regroupe en 1836, à l'initiative de Paulin Talabot la compagnie houillère de Bessèges qui reprend les concessions de madame de Suffren et la Cie des mines de Rochebelle créée par le maréchal Soult au début des années 1830 pour l'exploration du domaine de François Pierre de Tubœuf. La Cie des Mines de Portes et Sénéchas sera ensuite développée en 1854 par le financier Jules Mirès.
VOIR AUSSI
LE SITE
https://mineur.cevennes.free.fr/pages/0.html